Difficultés à surmonter
En se contentant d’un score de parité, peu utile face au SSZ à Bizerte dimanche dernier et au moment où des équipes comme l’OK et JS continuent de collectionner les performances, les protégés de Othman Cheheïbi, peu lucides et pas tout à fait dans leur élément ces derniers jours, on confirmé leurs difficultés du moment.
Les derniers changements au niveau de l’équipe type avec la titularisation de l’expérimenté Mohamed Mkacher, recruté lors du dernier mercato, et de Anis Arfaoui n’ont pas été couronnés de succès. Le rendement global de l’équipe ne s’est pas hissé au niveau escompté, ce qui ne peut que procurer aux fans Aghlabides de sérieuses inquiétudes.
Aussi, les Kairouanais découvrent qu’il n’y a pas plus douloureux que le sentiment d’impuissance. Ils éprouvent les pires difficultés pour progresser, s’exprimer pleinement et reconquérir la place qui leur revient au devant de la scène, et ne peuvent s’empêcher de regretter de ne pas pouvoir bénéficier de l’apport de leurs propres enfants partis monnayer leur talent sous d’autres cieux.
Les responsables de la JSK doivent aujourd’hui reconnaître qu’ils ont eu le très mauvais réflexe de dilapider un effectif des plus talentueux, causant un préjudice énorme au club. Des jeunes pétris de qualités et qui auraient pu concourir au recrutement de nouvelles générations de supporters et donné au club une nouvelle dimension, ont été cédés à des prix dérisoires et font aujourd’hui le bonheur des équipes comme l’EST, le CA, le CSS et l’ESS.
Leur nombre est à présent porté à onze joueurs avec le transfert définitif et officiel du jeune pivot Nader El Gharbi, devenu Sfaxien depuis deux semaines.
En effet, le bras de fer -qui n’a rien à voir avec le sport- imposé par les Sfaxiens après le détournement du joueur qui a élu domicile à Sfax depuis un an, a fini par basculer en faveur du CSS. Le montant du transfert qui n’a pas dépassé les 80.000 dinars en dit long sur le triste dénouement (pour la JSK) de cette malheureuse opération de “piraterie”.
