La JSK perd contre...la JSK
Raisonnablement, lors de la deuxième manche de la finale du championnat, le SN vient de confirmer sa première victoire, mais cette fois ci sur notre parquet par le score 76-71, score habilement géré dans le fameux money time.
Malgré cette défaite, la JSK n'a pas déméritée vu la pression du match qui pèse sur les épaules de nos joueurs. Mais la JSK ne peut se plaindre que d'elle même. D'abord permettez-moi de dire que la JSK a bien fait de ne pas utiliser de façon abusive du joker des tirs à distance. Et on a bien vu que la JSK n'a péché que vers les deux dernières minutes. C'est une sage réflexion, on l'a bien insisté dans nos précédents écrits. On l'a compris, avec un Maoua amoindri, c'était objectivement difficile de renverser la vapeur. Un grand bravo en revanche à H. Hamrouni, et je ne vois pas comment on compte - tout au long de l'année - sur un joueur étranger qui est de loin techniquement inférieur, tout au moins, par rapport à nos cinq de base. Hamrouni très peu utilisé cette année a fait aujourd'hui son devoir et il était une pièce de rechange utile au dispositif d’Ahmed El Kéfi. Les autres joueurs étaient simplement dans un jour sans, notamment Laghnej. Autre chose a participé en grande partie à notre défaite, à savoir la précipitation dans le jeu rapide. On perd des contre attaques très faciles, on ralentit le jeu quand il ne fallait pas. On a perdu des balles incalculables, et heureusement que le SN était à mon avis dans un jour sans, surtout dans son exercice préféré les tirs à distance. La précipitation est un problème fondamental qu'il faut soigner sérieusement...
Je ne me tarde pas sur le coté technique du match, qui n'était pas par ailleurs de haut niveau surtout de notre part, mais c'est parfaitement compréhensible, et de ma part aucun reproche à nos prodiges. Mais je préfère revenir plutôt sur les a cotés du match qui sont aussi importants. Je me demande que ce qu'il fait Mr le président de la JSK sur le banc et surtout comment il se permet de discuter à maintes reprises avec le trio arbitrale (certes et en toute objectivité il a lésé un peu la JSK). Quel exemple! Pauvre dirigeants de football. Pardon, pauvre dirigeants de Basket Ball. Ce sont les mêmes en fait. "Ya "si Mohamed Attallah -que je vous respecte sans détour- votre place est à la tribune d'honneur. Le championnat se gagne par une stratégie de long terme et tout au long de l'année. Ce n'est pas les tergiversations tactico-technique qui va nous sauver. C'est à vous en tant que président de la JSK d'offrir les moyens de réussite à l'équipe de Basket-ball qui nous honore (après la descente à l'enfer de la JSK version Foot, certes pas à cause de vous sans vous dédouaner des résultats de l’exercice écoulé). Il aurait été judicieux et de la bonne gestion de renforcer l'équipe au moins par deux joueurs de même envergure que les cinq de base. La richesse du banc du SN est évidente et leurs joueurs jouaient à l'aise car ils ne craignaient pas les fautes, contrairement à nos cinq rentrants qui défendaient avec la peur au ventre des fautes. Avec le nombre de joueurs valables que l'on a, nous avons atteint nos limites. Il faut le reconnaitre.
Une toute dernière chose tient au comportement scandaleux de certains supporteurs qui ont jeté des bouteilles sur le parquet. Pauvres supporteurs, plutôt ennemis de la JSK car par leur comportement on risque fort à jouer notre dernière chance à huis clos, et on sait combien l’apport du vrai public de la JSK, surtout aux moments difficiles. Il faut que ces pseudos supporteurs sachent les "abc" d'un jeu, à savoir la perte est une solution admissible d'une équation à deux inconnues.
Maintenant qu'il nous reste un seul match à Kairouan, il faut que les joueurs sortent vraiment le grand jeu et je pense qu'il est permis de prendre un peu de risque et surtout de se libérer. Certes les carottes sont cuites. Mais, dans le sport tout est possible. Vive pour toujours notre chère JSK.
