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 E.N. : Quelle part de responsabilité pour les joueurs?

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Mongi
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Mongi


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E.N. : Quelle part de responsabilité pour les joueurs? Empty
MessageSujet: E.N. : Quelle part de responsabilité pour les joueurs?   E.N. : Quelle part de responsabilité pour les joueurs? EmptyMar 27 Juin à 14:03

On a beaucoup parlé des erreurs du staff technique et des errements de Roger Lemerre lors du Mondial. Toutefois, n’a-t-on pas le droit d’exiger des joueurs de faire plus et de se surpasser? L’ont-ils fait? Ont-ils des comptes à rendre après leur pâle performance en Allemagne?

A priori, rien de spécial ne s’est produit depuis la défaite devant l’Ukraine et l’élimination dès le premier tour. Les joueurs ont regagné Tunis un jour après et d’autres ont pris d’autres directions pour aller se reposer, comme s’ils ont beaucoup sué au Mondial. On imagine ce qui s’est passé au cours de ces vingt-quatre heures avant de prendre la direction du retour. Les joueurs ont été invités le soir même de la défaite à une réception au siège de l’Ambassade tunisienne à Berlin et c’était le meilleur moyen d’oublier l’amertume de l’élimination. Ensuite, ils ont eu sûrement à entendre parler le coach, le patron de la FTF et le ministre, dont les interventions visaient à détendre l’ambiance, à tourner la page et à se remettre au travail. Les joueurs connaissent bien cette chanson et ils ont entendu de pareils airs en 1998 et en 2002 dans des circonstances similaires. Mais, au fait, cela a-t-il servi pour l’avenir et a-t-il empêché le même scénario de se reproduire? Bien sûr que non, dans la mesure où les joueurs considèrent qu’une participation au Mondial est un couronnement en soi, une fête, et qu’elle ne vaut pas la peine d’un sacrifice énorme qui pourrait nuire à la suite de la carrière. En Allemagne, on a vu, au fait, beaucoup de fantômes errer sur le terrain. Hatem Trabelsi, l’arrière-volant de l’Ajax, n’arrive plus à voler avec les Aigles et ne l’a fait que lors du dernier match, parce que c’était sa dernière apparition avec la Sélection. Hagui, le dernier rempart de Strasbourg, était redevenu un oisillon en Allemagne alors que l’entre-jeu, point fort de l’équipe ces dernières saisons, n’excelle plus que dans la manœuvre défensive et on n’arrive plus à reconnaître les Mnari, Nafti, Ghodbane, Nammouchi ou Chedly. On ne vas pas s’amuser à énumérer les défaillances, très nombreuses, mais on ne peut s’empêcher sur le comportement des joueurs cités. Normalement, Chedly et Nammouchi auraient dû en parler avec leur coach bien avant l’établissement de la liste des vingt-trois et discuter de leurs réelles prédispositions pour une compétition aussi exigeante que le Mondial. Trabelsi savait d’avance que c’était sa dernière apparition dans un tournoi international majeur, aurait pu se donner à fond dès le premier match, mais il pensait beaucoup plus à son futur contrat et il n’a pu embellir une image assez ternie qu’il traînait depuis un certain temps. Les joueurs pourraient accuser Roger Lemerre d’avoir compliqué leur tâche avec des choix tactiques surprenants et parfois saugrenus, mais ils pouvaient toujours rectifier le tir sur le terrain et sauver les meubles en donnant, chacun un petit plus. Ils ne l’ont pas fait et, encore une fois, ils vont être à l’abri malgré l’échec de la campagne allemande. C’est le staff technique qui paiera, peut-être, les pots cassés, alors que les acteurs vont se précipiter derrière les rideaux, là où ils seront en sécurité. Roger Lemerre vient de les sauver car, à lui seul, il assume la grosse part de responsabilité. Quant à eux, ils miseront encore une fois sur la capacité du Tunisien à… tout oublier et à pardonner.

Kamel ZAÏEM (Le Quotidien)
_______________________________

En 24ème position

L’E.N, éliminée dès le 1er tour du Mondial 2006, s’est classée 24ème sur 32 participants.
En effet, la FIFA a établi le classement des équipes éliminées après le 1er tour (de la 17ème place au 32ème rang).
Voici, par ailleurs, ce classement
17) Corée du Sud
18) Paraguay
19) Côte d’Ivoire
20) R. Tchèque
21) Pologne
22) Croatie
23) Angola
24) Tunisie
25) Iran
-) Etats-Unis
27) Trinité
28) A. Saoudite
-) Japon
30) Costa Rica
31) Togo
32) Serbie

L’avenir du onze national

La CAN’2008, avec d’autres hommes …
La CAN est à nos portes. L’équipe nationale a l’opportunité à Accra de revenir au premier plan. Mais pas avec les mêmes règles du jeu, ni avec les mêmes hommes. Cette élimination a été bien… triste et toutes les explications du monde ne sauraient soulager ceux qui ont cru en ce Mondial.


Pour eux, c’était bien l’occasion de prouver que le football tunisien valait quelque chose. Il n’en fut rien.
Bien avant le coup de sifflet final, la chappe de plomb s’était faite plus pesante et comme par une étrange coïncidence, ce poids semblait faire crouler les joueurs sur le terrain, le public présent au stade, ceux qui n’avaient pas la chance d’être en Allemagne.

Prendre des points… puis calculer

Une drôle d’impression qui s’était consolidée au fil des minutes et qui s’était emparée de tout le monde, de toutes les parties prenantes à n’importe quel niveau de ce match qualificatif.

Pourquoi?
Parce que tout simplement, dans une phase finale de Coupe du monde, on n’a pas le temps de calculer. D’abord, il faudrait plutôt jouer, engranger des points, le maximum mis en jeu, puis… calculer.
Les Tunisiens (l’équipe et ses encadreurs) ont fait le contraire. Ils ont laissé la moitié de leurs crampons aux vestiaires et ont prétendu qu’ils étaient prêts pour le grand défi qu’est un Mondial.
Bien sûr, ils n’étaient pas les seuls à faire illusion. Mais ils étaient les seuls à entretenir l’illusion. Emportés par ce sens de la solidarité nourri par un brin de nationalisme et imbibé des larmes de l’espoir (tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir), nous y avons tous cru. Cette équipe, nous le savions, a de la valeur. Nous l’avons vue à l’œuvre et même à l’occasion de ce Mondial : la première mi-temps contre l’Arabie Saoudite dont on a fait les héros du jour, et durant soixante-dix minutes face à l’Espagne.
On ne sort pas ce niveau individuel et collectif sans avoir un minimum de bagage. Les Tunisiens avaient effectivement tout sauf la préparation adéquate pour affronter une épreuve aussi dure.
Disons-le tout de suite : nous sommes surpris par cette affirmation alors qu’au vingt et unième siècle on ne peut plus rien affirmer de la sorte si l’on n’est pas en possession d’un certain nombre de paramètres aussi bien techniques que scientifiques. Cette panoplie de moyens dont dispose la Tunisie, ses centres, ses chercheurs doivent servir à quelque chose.
Et pourtant, on nous a affirmé que le groupe était en bonne condition! Il ne l’était pas et une équipe ne vaut que par la qualité de son jeu. Une qualité qui se prolonge le plus longtemps possible.

A court de préparation

A l’issue de ces trois rencontres livrées, nous n’avons à aucun moment constaté une quelconque endurance et une régularité de rendement. Nos joueurs, à deux ou trois unités près, étaient à court de préparation. Sur quoi s’est-on basé pour affirmer le contraire? Les joueurs ont-ils été testés pour situer leur préparation? Si non, la faute incombe à qui? A ceux qui continuent à croire qu’une condition physique, qu’une stabilisation psychologique du groupe peuvent être communiquées par transmission de pensée.
Ce Mondial 2006 a été une véritable souffrance pour tous ceux qui l’ont mal joué, qui l’ont mal vécu parce que incapables de réagir et d’être utiles. Il a laissé des regrets, surtout au niveau de ceux qui auraient pu être utiles et qui ont été tenus à l’écart, par entêtement. On épiloguera longtemps, très longtemps sur cet aspect de la question, mais nous faisons nôtre cet adage qui dit : «Si tout le monde dit que j’ai tort et que je suis le seul à dire que j’ai raison, c’est que j’ai tort».
Partant du principe que personne ne possède à lui seul la vérité, il est évident que l’équipe de Tunisie, en dépit de tous les moyens mis à sa disposition, a failli. Elle n’a pas été préparée, pas assez, ou pas du tout pour des assauts aussi importants.

Repartir avec une équipe jeune

Lemerre a eu le temps de rendre, depuis le titre africain gagné en 2004, deux copies. Le Mondial 2006 a confirmé l’étroitesse de vue du staff technique si celui-ci existe vraiment. Au fait, est-on encore au stade d’un sélectionneur qui décide seul ? Nous ne le pensons pas. Même son adjoint est théoriquement responsable de cette déroute, mais si on en parle peu, c’est que nous ne savons pas exactement pourquoi il est là.
Aujourd’hui, l’équipe de Tunisie est au pied du mur. On parle de repartir avec une équipe… jeune !
Ah bon, cela suppose que celle qui est allée au Mondial est composée de croulants beaucoup plus soucieux de leur compteur participation que des résultats. Même si ce n’est que secondaire que l’on s’adonne au jeu des supputations, il est indéniable que cette compétition a énormément porté préjudice au sport tunisien qui a, en fin de compte, perdu tous ses titres africains en sports collectifs, à l’exception du handball où nous craignons d’ailleurs un retour de manivelle si l’entraîneur continue à détenir seul les clés de la maison. Ce Mondial a vu l’image de marque du football tunisien fortement effilochée.
Ce Mondial nous a permis au moins de faire une découverte : on ne nous aime pas le plus où nous pensons être chez nous. Nos véritables supporters ont été là où on s’y attendait le moins.
A la prochaine génération de relever le défi et de démontrer que le football tunisien, malgré cette malheureuse campagne du Mondial 2006, mal vécue, mérite le respect.
La prochaine CAN est à nos portes et c’est une occasion rêvée de revenir au premier plan. Mais pas avec les mêmes règles du jeu.

Kamel GHATTAS (La Presse)
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