La palme au Stade Gabésien
Deux constats en Ligue II. La belle santé affichée par les
deux clubs gabésiens ainsi que le coup d'arrêt imposé au leader à Djerba...
La 5e journée de Ligue II n’a enregistré qu’un nul blanc entre la JSK et l’OK. Curieusement, ces deux outsiders du leader jendoubien ne s’en portent pas plus mal. L’Olympique du Kef veut retrouver cette saison ses lettres de noblesse et rattraper le wagon qui mène à l’élite. Sa place de dauphin n’est nullement usurpée vu le bilan équilibré affiché jusque-là. Les Mahdois, quant à eux, restent bien placés, à l’affût du moindre faux pas du leader.
Le coup de force de la journée revient aux deux formations de Gabès. Le Stade Gabésien vainqueur à la régulière de la JSK à Kairouan. Cette victoire permet au SG de faire un bond à la seconde place du classement et revenir dans la course de belle manière. L’ASG s’est replacé dans le ventre mou du classement après s’être fait des frayeurs en début d’exercice. L’ASD en a fait les frais et continue d’enchaîner les mauvais résultats. Il en est de même pour le COM et Béni Khalled battus respectivement par Korba et Kasserine. Les deux premiers cités continuent de manger leur pain noir dans les profondeurs du classement, ce qui est préoccupant dans la perspective d’une compétition relevée cette année. Cela dit, le niveau plutôt rapproché des protagonistes en Ligue II permet d’envisager des retournements de situation et des surprises au fur et à mesure que la compétition avance.
Trois points séparent la seconde place de la onzième, ce qui est assez explicite sur l’équilibre des forces en présence au sein de l’antichambre de l’élite. Ce faisant, les canonniers, en verve, ont permis d’inscrire la bagatelle de 17 buts dont quatre lors du déplacement du leader à Djerba (tenu en échec sur le score de deux buts partout). Nul doute que les places d’accessit vers l’élite seront chères cette saison. Des néophytes qui s’invitent à la fête, tels que Korba et Mahdia.
En attendant que les choses se décantent, Jendouba Sport continue de mener la danse et ses dauphins piaffent d’impatience de lui emboîter le pas...
Khaled KHOUINI (La Presse)