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 Mondial 2006 : Tunisie-A.Saoudite 2-2

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Mongi
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Mongi


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MessageSujet: Mondial 2006 : Tunisie-A.Saoudite 2-2   Mondial 2006 : Tunisie-A.Saoudite 2-2 EmptyJeu 15 Juin à 12:37

Tunisie - Arabie Saoudite (2 - 2) : Les Aigles, décevants, reviennent de loin

On s’attendait franchement mieux de la part des Tunisiens qui ont dû se contenter d’un nul ... inespéré. Lemerre et ses joueurs n’ont point convaincu.

Il n’y a pas eu de surprises au coup d’envoi du match avec un classique 4 - 1 - 3 - 2 de la part des Aigles de Carthage et un 3 - 5 -2 a priori offensif du côté saoudien. Il était évident que les deux équipes cherchaient à gagner la bataille du milieu du terrain, mais le match aurait pu basculer dès la troisième minute lorsque l’arbitre australien Shield a omis de siffler un penalty évident en faveur de Jaziri, bousculé dans la surface de réparation. A part cette alerte, le jeu fut décousu des deux côtés avec d’innombrables passes ratées et des offensives mal achevées. Dans le camp tunisien, on soufflait le chaud et le froid mais seul Jaziri arrivait à jouer sur sa réelle valeur. En face, les Saoudiens étaient lents et n’arrivaient pas à créer le danger puisque Boumnijel n’a trouvé sa première balle qu’après une trentaine de minutes. Entre-temps, c’est Jaziri qui va faire l’essentiel en ouvrant le score pour les Aigles de Carthage suite à un coup franc de Chedli et un cafouillage devant les buts de Zaïd (23’). Ce fut tout pour cette première mi-temps assez ennuyeuse, à vrai dire, mais à l’avantage des Tunisiens qui avaient l’opportunité d’évoluer avec plus d’aisance et moins de pression.

* Rebondissements inattendus
La seconde période a débuté par une chaude alerte dans le camp tunisien suite à une bévue de Hagui qui a offert un cadeau à Nour qui, surpris, a raté l’immanquable devant Boumnijel (47’). C’était peut-être un signe évident de la confusion qui régnait dans l’équipe tunisienne, incapable de hausser le rythme à l’image de Nammouchi, Chedli et Mnari, méconnaissables.
Les Saoudiens, remis en confiance, vont en profiter pleinement et parvenir à rétablir l’équilibre grâce à Kahtani, servi au premier poteau par Nour suite à une action de belle facture (57’).
Sonnés par l’égalisation des Saoudiens, les hommes de Lemerre ont fait preuve d’une étrange fébrilité, ratant pratiquement toutes leurs tentatives. La rentrée de Nafti puis celle de Ghodbane n’a rien changé au cours du match et Jaziri, esseulé, ne pouvait faire des miracles, d’autant plus qu’il a manqué de soutien et Chikhaoui, censé jouer à sa hauteur, a été obligé à reculer et n’a pas pesé sur la défense adverse.
Les ultimes minutes ont vu les deux équipes gérer cette parité qui, en fin de compte les arrangeait, mais il y avait, côté saoudien, une plus évidente volonté et une rage de vaincre malgré leurs limites. Sami Jabeur va d’ailleurs le démontrer puisque, à peine rentré sur le terrain, il va faire parler son savoir-faire sur un contre “meurtrier” qui l’a vu marquer alors qu’il était libre de toute surveillance dans une défense éparpillée (85’). Ce fut pratiquement le K.O., mais heureusement pour Lemerre, qui ne peut être fier de la prestation de son équipe, il y avait Jaziri, le sauveur, qui a tout fait avant d’offrir à Jaïdi la balle de l’égalisation dans les arrêts du jeu (93’). Les Tunisiens sont revenus de loin et ont pu sauver les meubles à l’issue d’un match à oublier tant les imperfections avaient pris le dessus sur le beau jeu qu’on a pratiquement oublié durant 95 minutes. La défaite a été évitée de justesse, mais il faut beaucoup plus pour espérer aller loin dans cette compétition.

Tunisie
Boumnijel, Trabelsi, Jemmali, Hagui, Jaïdi, Mnari, Bouazizi (Nafti 55’), Chedli (Ghodbane 69’), Nammouchi, Jaziri, Chikhaoui (Sdiri 82’).

A. Saoudite
Zaïd, Doukhi, Ghamdi, Montachiri, Touker, Kariri, Aziz, Soulaymani, Temyat (Malek 67’), Nour (Amine (75’), Kahtani (Jaber 82’).

Kamel ZAÏEM (Le Quotidien)

Conférence de presse - Roger Lemerre


« Nous lutterons jusqu’à la dernière minute contre l’Ukraine »
« Je savais que le match contre l’Arabie Saoudite serait difficile. J’avais bien prévenu les joueurs. Nous avons malgré cela bien préparé le match comme nous avons bien préparé ce Mondial.
Après l’avantage, le tort de nos joueurs a été de se replier. Les Saoudiens pour leur part furent plus intelligents réussissant à égaliser et à prendre l’avantage. Certes nous avons « trouvé » des ressorts pour égaliser, mais cela ne doit pas occulter le fait que quelques-uns parmi nos joueurs manquaient de compétition. Il n’empêche , nous sommes venus pour réaliser une bonne Coupe du monde.
Nous lutterons jusqu’au bout, jusqu’à la dernière minute contre l’Ukraine. Pour moi, ce nul, n’est pas synonyme d’élimination ».



Paqueta, entraîneur de l’Arabie Saoudite

« Nos chances d’aller au 2ème tour restent intactes »


« Je ne me suis pas du tout inquiété après l’avantage pris par les Tunisiens. Cela nous a même permis d’étudier leur jeu et de trouver les failles qui nous ont permis d’égaliser et de prendre l’avantage. Nous aurions pu clôturer le match avec un 3ème but. Mais les Tunisiens eurent de la veine et réussirent à égaliser. Je déclare que nos chances d’aller au second tour restent intactes ».



R.B.A (Le Temps)

C'est râté, les gars !
Tunisie: 2
Arabie Saoudite: 2


Ne versons pas dans la jubilation exagérée. Hier, un demi-miracle s'accomplissait, nous faisant éviter une défaite humiliante... Jaïdi qui n'était pas censé être là-bas, reprenait un centrage de Jaziri, héros trahi par les siens et par... les stéréotypes de Lemerre. Un nul miraculeux. Usurpé même. Un nul qui vaut une défaite. Car, quelque part, on nous a leurrés et quelque part on nous a mentis.



Une Coupe du monde cela se négocie avec des arguments solides. Pas avec des professions de foi. Certaines vérités, il faut avoir le courage de se les dire.



M. Shield, arbitre du match, vient d'un « continent », ( l'Australie) où le football est autant méconnu que les rites des aborigènes. Et cela fait que lorsqu'un Jaziri s'élance comme une fusée dans la surface de réparation adverse et qu'il est fauché - et non obstrué -, le penalty n'est pas sifflé ! Même Lemerre, d'habitude placide, ne pouvait remballer une réaction de dépit.

Il n'empêche ! La sélection tunisienne ne s'en montrait pas pour autant affectée. Car, ils étaient gonflés à bloc, conscients d'affronter un adversaire « coriace » mais quand même conscients que, sur le papier, cet adversaire est à leur portée.

Lemerre mettait en place « son » Losange de prédilection. Jaïdi et Hagui dans l'axe de la défense, Trabelsi (à droite) et Jammali (à gauche), respectivement, soutenus par Mnari et Chedly, tandis que Bouazizi couvrait, régulait (au centre) le métabolisme de l'entre-jeu. A la pointe « avancée » du Losange, Namouchi était adossé aux attaquants de pointe Jaziri et Chikhaoui et, au besoin, se substituait à l'un d'eux quand celui-ci va chercher le ballon sur les flancs. Lemerre reste donc dans sa cohérence : le 4-3-1-2... Schéma consacré mais codé. Son vis-à-vis brésilien, Paqueta, donnait l'impression, malgré la pression tunisienne du début de match, d'y opposer l'antidote efficace. Il lui suffisait, en effet, d'aligner un contriste à droite (notre droite) pour bloquer Trabelsi ; un autre à gauche pour bloquer Jammali, et un pressing haut de la défense ayant contraint nos attaquants à jouer dos à l'adversaire.

Et, d'ailleurs, durant près de 22 minutes, les Saoudiens donnèrent l'impression de contrôler la situation... Sauf qu'on peut deviner le jeu adversaire. On peut le décoder. Mais on ne pouvait pas deviner une splendide acrobatie de Jaziri sur balle arrêtée : un but d'anthologie. Son 15ème but en 60 matches avec l'Equipe nationale. En tout cas, s'il ne marque pas beaucoup, il fait marquer aux autres. Santos le reconnaît...



Quelle attitude après le but ?

D'habitude Lemerre ne fait pas la fine bouche. Lorsque son équipe mène au score, il ne rappelle pas ses troupes en arrière.

S'il n'affectionne pas les replis à l'italienne, il aime bien leurs contres. Et sans pour autant nous barricader en défense, la Tunisie reculait de quelques mètres, histoire d'attirer les Saoudiens et d'actionner des contres. Or, dans ce genre de tactique, il faut un ailier de métier, qui bénéficie de quelques dizaines de mètres linéaires et cet élément là ne pouvait être que Trabelsi... Or, les flancs restaient bloqués. Cela voulait dire que les Saoudiens ne tentaient rien de spécial et ne s'aventuraient guère.

Paqueta espérait en un éclair individuel dans son équipe. Lemerre, lui, constatait, à la mi-temps, que ce qu'il avait dit la veille à propos des Saoudiens se vérifiait sur le terrain : le 3-5-2 saoudien signifiait trois écrans à franchir... Le sélectionneur national optait donc pour la prudence. A l'italienne, malgré lui...



Le show saoudien !



Si les minutes initiales de la première mi-temps donnèrent des frissons aux Saoudiens avec le penalty non accordé à Jaziri, à la reprise, ce fut à notre tour : Hagui nous gratifiait de sa « rituelle » bévue et de l'une de ses habituelles mésententes avec Jaïdi et cela a fait que Mohamed Nour se retrouva en tête-à-tête avec Boumnijel, et qui, heureusement pour nous, ne sut pas « cadrer » une touche de la pointe du pied.

En quinze minutes de jeu, la Tunisie fut incapable d'orienter une action offensive digne de ce nom. Lemerre renonçait à son losange et s'en tenait dès lors à la rigueur du 4-4-2, espérant que les joueurs des couloirs Bouazizi et Chedly fassent preuve de percussion. Rien n'y fit. Au contraire, Bouazizi, fébrile et nerveux, cédait sa place à Nafti. Et, sur le contre-coup, les Saoudiens égalisaient sur une très belle action par l'intermédiaire de Kahtani, sur centrage de Nour (56'), brûlant la politesse à une défense tunisienne figée.

Que se passe-t-il ? Voilà resurgir les vieux démons : un jeu stéréotypé, absence affligeante d'imagination, aucun sens de la créativité... le tout avec des mécanismes qui grincent et des automatismes approximatifs.

Les Saoudiens devenaient maîtres de la situation. Et - extrême défi ! - Paqueta lançait le feu follet saoudien Malek Moad (66') alors que les nôtres n'en avaient aucun : aucune balle vers Jaziri cependant que Chikhaoui - intimidé - n'entrait pas dans le match.



Et que fait notre Lemerre national ?

Il gère les cartons jaunes. Là aussi il renonce à Chedly pour Ghodhbane, exactement pour les mêmes raisons ayant infléchi le changement de Bouazizi par Nafti : l'ardoise des cartons.

Paqueta pour sa part, continue de taquiner Lemerre. Notre sélectionneur aligne les milieux défensifs (parce qu'il a peur de gagner !), alors que le Brésilien aligne allègrement les attaquants (parce qu'il n'a pas peur de perdre)... Et cela fait que notre sélection, si séduisante durant les 20 premières minutes de la première mi-temps ne retrouvait guère ses repères (en avait-elle ?), se perdait en conjectures et, au mieux, ne réussissait qu'un inspide pousse-ballon, sans jamais parvenir à réaliser trois passes consécutives.

A dix minutes de la fin, Jabeur remplace Kahtani. Un attaquant pour un attaquant. En réponse, Lemerre lance Sdiri à la place d'un Chikhaoui... Mais on n'y vit que du feu : le nouveau arrivé chez les Saoudiens s'en allait battre un Boumnijel médusé alors que les nôtres paraissaient étrangement absents sur le contre saoudien, un banal cas d'école...

Mais la « Baraka » était toujours là. On ne sait trop comment Jaziri bénéficiait de deux mètres d'espace. Tout juste ce qu'il fallait pour centrer sur la tête de Jaïdi qui reprenait victorieusement. Nous revenions de loin. Trop de sueurs froides, trop d'angoisse que nous aurions pu nous épargner... Nous aurons quand même « volé » quelque chose.


Raouf KHALSI (Le Temps)
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